dimanche 30 juillet 2017

Hybridation, l'E85 gagne toujours en prix de revient

L'E85 a toujours un avenir grâce à son prix de revient


Acheter un véhicule hybride rechargeable peut paraître être la bonne affaire du siècle.
Ce type de motorisation essence deviendra bientôt indispensable pour être homologué, surtout avec de  grosses puissances.

Marketing


  • Electrique en ville ;
  • Thermique sur route et autoroute ;
  • Pas de risque de panne de carburant ;
  • Pas besoin de recharger si on est pressé ;
  • Véhicule puissant (thermique + électrique) ;
  • Couple important quand le moteur électrique s’additionne au thermique ;
  • Mode 4x4 assuré par les moteurs électriques des roues arrières sur certains modèles ;
  • Ecologie et pollution ...
  • Avantage fiscal à l'achat 1000 € environ en 2017


Dans la vraie vie


  • La batterie est d'environ 10 kWh, soit un déplacement en mode électrique de 25 à 50 kilomètres,
  • Les batteries sont prennent de la place et amputent le coffre, le réservoir ou les deux et diminuent l'autonomie en SP.
  • Le véhicule est plus lourd (250 kg) à cause de la double motorisation et de la batterie. Augmentation de la consommation en mode thermique.
  • Le système de synchronisation de 2 moteurs est complexe et coûteux … sans parler du coût l'entretien et du remplacement des batteries.
  • Le prix d'achat est souvent supérieur de 6 à 10000 € par rapport au modèle équivalent essence.

En cherchant une référence officielle pour les consommations de mon Stepway, j'ai trouvé ceci.



L’ADAC (club automobile allemand) a comparé les coûts de revient (achat + utilisation) de plusieurs véhicules. Il a notamment comparé les coûts de revient de 26 modèles hybrides rechargeables avec des modèles équivalents dotés de motorisations diesel ou à essence. Pour 13 de ces modèles hybrides rechargeables, le coût de revient était inférieur à celui d’une voiture conventionnelle.

En revanche, en comparant les coûts de 27 voitures électriques aux coûts de modèles de la même gamme mais dotés de moteurs à combustion, l’ADAC a révélé que seuls six modèles électriques étaient moins coûteux que leurs équivalents conventionnels. Cela s’explique par le coût d’achat nettement plus élevé des modèles électriques.

La comparaison prenait en compte le prix d’achat, le coût des carburants ou de l’électricité, la perte de valeur à la revente, les frais d’entretien (réparation et changements des pneus) et les taxes et assurances, sur une durée de 5 ans, avec une distance parcourue de 15 000 km par an. (AUTOMOBILWOCHE 30/1/17


Panier de la ménagère


  • Si on considère un surcoût de 7500 €, moins un bonus fiscal lors de l'achat d'un véhicule hybride rechargeable, un véhicule hybride rechargeable coûte environ 6500 € de plus qu'un véhicule thermique essence équivalent ;
  • Si on carbure à l'E85 pour la voiture hybride et son modèle équivalent essence ;(PRK de 2,50 € en Priu et 5,00 € avec un moteur essence acceptant 100% d'E85)
En se référant aux prix de revient du carburant, un Stepway hybride reviendrait moins cher que son équivalent essence au bout de 260.000 km.

Le prix de l'entretien d'un Hybride est supérieur à celui d'un essence ou d'un Flexfuel si on prend en compte l'investissement de départ, l'entretien,  et la location ou le remplacement des batteries.


samedi 29 juillet 2017

Nouveau blog de Ceyal

Pionnier de l'E85, il a ouvert un nouveau blog  :
Pollution Automobile

Ceyal est connu pour :


  • Son antériorité
  • Son engagement, même si il roule parfois au gasoil comme moi.
  • Sa rigueur
  • et ses articles toujours très documentés.
  • Je suis un peu plus rock n roll..


Blog plutôt très documenté et technique, toujours une référence depuis plus de 10 ans

vendredi 28 juillet 2017

Moteur H4Bt Renault/Dacia : 29000 km à l'E85, dont 11000 avec un kit

Le Tce 90 roule parfaitement à l'E85.



Bilan 1 an, 4 mois, et presque 30000 km suite à ces articles :



Rappel :


L'objectif à l'origine était de remplacer un Scenic K7M RTE de 90 cv fonctionnant au Superethanol E85 par un véhicule :


Renault Megane Scenic 1998 K7M


  • Plus moderne ;
  • Moins cher ;
  • A la mode ;
  • De même puissance ;
  • Plus nerveux ;
  • Plus léger ;
  • Consommant moins.


Dacia Sanderi Stepway Tce Tce 90 2016 / début 2017


Pari tenu sauf pour la consommation.


Le Stepway TCe 90 3 cylindres 12 soupapes, plus léger de 350 kg, consomme autant que le Scenic 1.6 8 soupapes avec une trainée aérodynamique à peu près équivalente, une vitesse maxi inférieure de 10 km/h (quand même 164 km/h, très suffisant) mais un 0 à 100 lm/h meilleur de 35%, j'adore.


Moteur avec kit


Rien à signaler, que du bonheur.


  • Pas de soucis de démarrage ;
  • Consommation dans les prévisions ;
  • Pas de voyant moteur allumé ;
  • Pas de trous a l"accélération. ;
  • Plus de souplesse ;
  • Plus de couple ;
  • Moins de vibrations ;
  • Le soucis des vibrations et des chocs sur le boitier semble résolu avec le changement d'emplacement.


Consommation


L'augmentation prévisible de la consommation en ne mettant que de l'E85 dans le réservoir n'est pas complètement au rendez-vous.
Il y a 4 possibilités qui expliquent cette moindre augmentation.

L'ECU, avant montage du kit, était aux valeurs maxi des paramètres de réglages possibles de certains capteurs et utilisait tous les paramètres d'injection disponibles au maximum de leur limite pour compenser la pauvreté du mélange ;
L'algorithme du kit contient un peu d'intelligence et affine les quantités de carburant à injecter ;
Le formules théoriques sous-estiment le gains apporté par la carburation de l'alcool ;

Pris de revient kilométrique au 100 km (PRK100)


Pas de surprise, tout dépend du prix d'achat de l'E85 selon les régions et les promotions.

Pour moi, en juillet 2017, qui voyage beaucoup, le litre d'E85 coûte entre 0,490 et 0,639 €/l à ce jour.

Lors des promotion 0,397 €/l, ce qui est rare et j'en profite plutôt pour mettre un complément de plein avec du SP à 1,12 €/l pour bénéficier du pack détergent présent dans le SP qui est absent dans l'E85.

Globalement, par rapport à avant le kit, le PRK est inférieur de 1,05 € et, j'économise 4,25 € aux 100 km de carburant si je faisait mon plein au SP95-E10 (le moins cher des SP) en consommant plus

Tableau des mesures





Graphique 


2 courbes représentant la consommation réelle du TCe au mélange et la consommation qu'il aurait eu en roulant au SP95-E10 en fonction du type de trajets et un histogramme représentant le nombre de kilomètres parcouru pour chaque pourcentage d'alcool-moteur consommé.
On lit sur le graphique, par exemple que j'ai fait 7000 km avec un mélange composé de 85% d'alcool-moteur (donc du vrai E85 été)en consommant 8,40 l/100. Avec du SP95-E10, j'aurais consommé 6,83 l/100 (il y a de la climatisation, ville et de l'autoroute dans les 7000 km)
En gros, 1/3 des km avec le kit.




Conclusion provisoire sur la consommation


La tendance est bonne, le TCe surconsomme comme il faut. Ça parait énorme, mais à 0,55 € / litres, c'est déjà moins grave. +21,5% de conso, un peu plus qu'avant sans kit (+19,7%) mais en mettant 25% de SP.

Kit monté en été, donc, pour le moment, que du mélange 85% ... sauf lors d'une opération de à prix coûtant de SP.

J'ai juste noté que la consommation E85 full (avec kit) est un peu faible et que les km effectués en E75 (sans kit) montrent une consommation très élevée, preuve que tous les paramètres de l'ECU étaient au taquet ???

mardi 25 juillet 2017

1901 : Alcool moteur, on connaissait déjà tout sur ce carburant


Mémoire publié dans la Revue de mécanique le 31/07/1901


Histoire de l'E85 / Superéthanol du XIXe siècle à nos jours


 Avant de lire ce mémoire, juste un aperçu des technologies multi-carburations en 1900

1901 - Usine Longuemare de fabrication de carburateurs Alcool/Essence 1802

Longuemare, premier constructeur de "kits" (Maison spécialisée dans le production de carburateurs à alcool)

En admettant que le numéro du carburateur acheté pour un moteur ait été bien choisi — ce qui implique toutefois de la part du constructeur de ce moteur un calcul exact de l'entrée des gaz, ou tout au moins l'oblige à remplir consciencieusement les feuilles de renseignements dressées en fin des catalogues de la maison Longuemare — celle-ci livrera le dit carburateur tout réglé, prêt à être monté et mis en fonctionnement sans nouveau réglage possible. C'est là un point précieux car, si quelque irrégularité vient à se produire à l'usage, une visite rapide pour se rendre compte de l'état des différentes pièces suffit à y remédier. Aucun nouveau réglage à rechercher, c'est presque certainement une impureté qui encrasse.
Frères Longuemare  (Le Chauffeur 1901)


Le Mémoire qui résume tout (1901)


Nous avons vraiment une mémoire de poisson-rouge. l'alcool moteur est apparu vers 1896 (ce texte fait référence à cette année), cela fait 121 ans.

Depuis, aucun de ces constats d'ingénieur n'a changé. Ils sont juste devenus un peu plus précis et adaptés aux carburants disponibles sur le marché aujourd'hui.

Attention, 💣 on parle d'alcool E90 hydraté avec un dénaturant laissant des dépôts de combustion, mélangé le plus souvent à du benzol ou de l'essence de pétrole qui avait à l"époque un taux d'octane d'environ 60.

Consommation (+25%), avantage d'utiliser de l'alcool hydraté (environ 4% à 6% d'eau comme au Brésil de nos jours), dépôts sur les soupapes d'admission, aspiration d'air réchauffé, lubrification, corrosion, douceur et élasticité, formation de polluants et d'acides, notamment lors des démarrages à froid, dépôts de goudrons et de carbone à l'alcool carburé. Tout était déjà connu et mesuré.

On retrouve tous les thèmes et les risques évoqués sur les forums depuis 1998 aux USA et 2007 en France. En 1901, les risques étaient avérés, et les solutions techniques ont été mises en oeuvre pour les faire disparaître.
Dorénavant, ces risques ne sont que des mythes de mécaniciens. La pollution à froid reste un problème même si des solutions existent, notamment avec des catalyseurs spéciaux isolés de matériaux permettant une montée en température plus rapide.



MOTEURS A ALCOOL

(Bulletin de la Société des Ingénieurs civils de France, août 1901).

Mémoire de M. Périssé


S'il est exact de dire que théoriquement la consommation d'alcool à puissance égalé est 1,8 fois plus grande que la consommation d'essence, les expériences ont montré qu'il n'en était pas du tout de même dans la pratique.

Les essais faits sous la direction de M. Loreau notamment, ont confirmé que la présence de l'eau, loin d'être une cause d'infériorité, a pour résultat d'augmenter l'élasticité, et par suite le rendement du moteur.

Et ce qui concerne la proportionnalité de consommation, il ressort, des chiffres moyens obtenus, que la consommation de l'alcool pur n'est, à puissance égale, que 1,25 fois plus grande que l'essence.
Pour faire rendre à l'alcool tout ce qu'il peut rendre, il faut deux conditions primordiales :
  1. envoyer dans le moteur un mélange explosif de composition, d'homogénéité convenables, et de température appropriée, d'où la nécessité d'un carburateur spécialement étudié pour l'alcool ;
  2. utiliser un moteur dont les dimensions sont favorables au mélange explosif employé.

C'est cette harmonie de proportions et de dimensions qui fait que les essais sont bons ou mauvais.
Le carburateur doit, pour produire une utilisation convenable de la puissance calorifique de l'alcool, remplir les conditions suivantes :
  1. Vaporisation complète préalable de l'alcool pour empêcher toute particule liquide d'être introduite dans le moteur ;
  2. Dilution de la vapeur d'alcool dans une quantité d'air convenable, plus considérable que lorsqu'on emploie l'essence ;
  3. Brassage intime de la vapeur d'alcool et de l'air, pour produire un mélange explosif bien homogène.

C'est pourquoi nous avons vu les inventeurs, qui se sont occupés sérieusement de ces études, produire un réchauffement intensif au moyen de l'échappement, ou encore au moyen des chaleurs perdues du brûleur d'allumage, quand ce mode d'inflammation est employé.

Mais bientôt une autre difficulté a surgi : 
  • si on envoie un mélange trop chaud, les conditions de compression se trouvent modifiées, et nous verrons qu'il est indispensable d'avoir une forte compression avec l'alcool ;
  • de plus, la lubrification ne se fait plus, et il peut même y avoir des phénomènes de dissociation qui diminuent d'autant le rendement.


Par conséquent, il faut prendre des dispositifs tels que le mélange carburé arrive au moteur à une température voisine de 100°, pour avoir une marge suffisante entre la température d'évaporation du liquide moteur (qu'il faut éviter de condenser après l'avoir évaporé) et la température de dissociation. 

Le moteur doit présenter deux caractéristiques principales :
  • course longue
  • et compression forte.
Les meilleurs résultats économiques ont été obtenus, dans les moteurs qui, par leur conception même en général, ont une course allongée.

Dans le moteur Gobron-Brillié, comme dans le moteur Bardon, les deux pistons se meuvent dans un même cylindre, vertical dans le premier, horizontal dans le second, l'explosion se faisant au centre, de façon à chasser les pistons à l'opposé l'un de l'autre.
Les dimensions de ces moteurs montrent que le rapport de la course à l'alésage varie de 1,75 à 2,2, et ces moteurs ont montré nettement, à plusieurs reprisés, que leur rendement à l'alcool pur était supérieur au rendement des autres systèmes.

Parmi ces phénomènes annexes, il y a lieu de mentionner la lubrification qui est toute différente avec l'alcool qu'avec l'essence ; l'alcool, ses dénaturants et ses carburants sont tous des corps dissolvants et ils arrivent à sécher complètement les parties métalliques sur lesquelles ils passent ; c'est pourquoi les mécaniciens ne manquent pas de vous faire observer, quand on démonte un moteur, que l'alcool « dessèche » les soupapes.

Une question également importante, qui a fait l'objet d'études spéciales de la part de M. Pétréano, est celle de la dissociation de l'eau à l'état libre dans les moteurs à explosion ; cet auteur a indiqué que l'eau introduite dans le cylindre, au lieu de se vaporiser simplement, se dissociait fréquemment et mettait ainsi en liberté  'oxygène naissant, qui est un corrosif puissant. Il trouve le remède dans l'emploi d'un mélange explosif bien homogène.

Nos expériences ont confirmé cette indication, et chaque fois que dans un moteur à alcool, nous avons constaté que de la poussière rouge adhérente et d'une couleur particulière se constatait à la culasse et aux soupapes d'échappement, nous avons, relevé que le carburateur était d'un système ne brassant pas les gaz, ou bien que sa distance à la soupape d'admission était trop faible et ne laissait pas le temps au mélange de se parfaire dans le conduit d'aspiration ; au contraire, nous n'avons pas ou peu observé la poudre rougeâtre quand les précautions étaient prises pour que le mélange soit aussi parfait que possible comme, par exemple, dans les moteurs à remisage.

Les diagrammes de moteurs à alcool montrent que l'inflammation de l'alcool est plus lente que celle de l'essence ; on n'a donc pas les diagrammes pointus à la partie supérieure qu'on constate avec ces derniers, et que l'on a recherchés depuis quelques années, comme assurant une combustion très rapide qui permet une détente plus longue et, par suite, abaisse la consommation.

Malheureusement, on a poussé trop loin ces conditions de fonctionnement et l'on a reconnu que les chocs violents et répétés produisaient des usures rapides.

On peut donc dire que les diagrammes allongés mais sans choc violent à l'explosion qu'on obtient à l'alcool donnent, sur les diagrammes pointus de l'essence, un réel avantage pour la bonne conservation du moteur, parce que le choc sur la tête de bielle est atténué quand la courbe est arrondie entre l'explosion .et la détente, grâce à un peu de retard à l'allumage.

Les effets de douceur et d'élasticité constatés, qui sont corroborés par l'examen des diagrammes, sont le résultat de causes multiples dont la principale en tous cas est la détente de la vapeur d'eau en quantité assez considérable au moment de l'explosion. Les diagrammes comparatifs que nous avons donnés nous apprennent différentes choses :

  1. Il y a des progrès en 1899 sur 1896 et progrès de 1900 sur 1899 : par conséquent, il sera facile d'améliorer encore les diagrammes et le rendement utile du moteur ;
  2. Les compressions peuvent être sans inconvénient de 6 à 8 kilog. et les pressions d'explosion atteignent 12 à 15 kilog. et dans les derniers types 20 kilog. ;
  3. la détente se fait très régulièrement et la courbe s'abaisse en montrant que la combustion est très complète ;
  4. Les surfaces des diagrammes comparatifs sont assez sensiblement les mêmes, les ordonnées moyennes sont même, dans les essais d'alcool carburé, un peu plus grandes avec l'alcool qu'avec l'essence.

L'alcool carburé à 50 p. 100 donne une facilité d'emploi aussi grande que l'essence, mais nécessite cependant des dispositifs spéciaux de carburateurs, car les inconvénients de la combustion incomplète se font sentir avec l'alcool carburé autant, sinon plus, qu'avec l'alcool pur.

En effet, la combustion incomplète des 50 p. 100 d'alcool donne les inconvénients de corrosion dus à la formation d’aldéhydes, d'acides acétiques, etc.,la combustion incomplète des 50 p. 100 de benzine, qui est employée à la carburation donnerait des dépôts de carbone, de goudron, et il est un fait reconnu par tous que l'alcool carburé a tendance à donner de l'encrassement là où l'alcool pur n'en donne aucun. 

L'alcool carburé est donc une solution d'attente, et ce serait déjà un résultat bien remarquable si l'on substituait à l'essence ce combustible qui contient 75 ou 50 p. 100 d'alcool. Les expériences faites ont montré, qu'avec des appareils s'adaptant bien à l'alcool, le liquide carburé à 50 p. 100 donnait, à consommation égale, une puissance, à très peu de chose près, égalé à la puissance qu'on obtient avec de l'essence.




lundi 24 juillet 2017

Dacia Stepway Tce 90 / Chevrolet Spark (Beat) avec S-TEC II 81 cv. avec kit : premiers chiffres sérieux

Moteur Renault H4Bt, Stepway modèle 2016

&

Moteur Chevrolet S-TEC II, Spark (Beat) modèle 2010


Préambule


Après 35.000 km de tests à diverses concentrations en éthanol dans le carburant pour mes 2 véhicules, j'ai pris l'option :

  • de faire monter dans un premier temps un kit automatique sur le H4Bt  Renault pour rouler à l'E85 (composé de 85 à 65% d'alcool industriel, dénaturé et déshydraté, le reste en Sans-plomb de qualité) sans me soucier des démarrages à froid, ni des calculs de proportion d'essence à ajouter dans le réservoir pour ne pas déclencher un code de défaut moteur.
  • de valider le kit sur plusieurs milliers de km et de monter le même modèle de kit sur la Chevrolet Spark si le test était concluant.

J'ai tout de suite été séduit par le kit sur le Tce 90, moins de 50 km pour se régler, consommations moins importantes que prévues, insensible à la l'humidité et à la pluie (on verra le froid plus tard, mais il y a un réglage possible).

Ce n'est pas idiot d'additionner les valeurs relevées de ces deux véhicules de génération différente pour en tirer des conclusions.

La consommation constatée est similaire au SP95-E10


  • Spark : 6,10 l/100
  • Stepway : 6,05 l/100

La puissance est équivalente


le PureTech 3 cylindres Peugeot, concurrent direct du Tce 90, fait aussi 81 cv et 1.2 litre.

  • Spark :  81 ch au régime de 6400 tr/min. 1.2 litre, 4 cylindres atmosphérique, injection indirecte (PFI), Euro 5
  • Stepway : 90 cv, 0,9 litres, 3 cylindres turbo, injection indirecte (PFI), Euro 6

Poids comparable


la Stepway est plus spacieuse et volumineuse, la Spark est plutôt l'équivalent de la Twingo III, qui est disponible avec le Tce 90 (943 kg)
Les deux véhicules ont la climatisation (automatique sur la Chevrolette, manuelle sur la Dacia).
  • Spark : 968 kg
  • Stepway : 1023 kg

 Vitesse maxi


Bof
  • Spark : 164 km/h
  • Stepway : 168 km/h

Couple et souplesse


Net avantage théorique dans les chiffres pour le Stepway mais qui est mal desservi par les rapports longs sa boite en 4ième et 5ième vitesse. Heureusement qu'il n'a pas hérité de la boite longue. 
Impossible de suivre un camion sur départementales en 5, on fixe le régulateur à 88 km/h en 4 et on admire le paysage.
La Spark accepte 65/70 km/h en 5 en agglomération, tout en souplesse.
Le Tce file un coup de pied au cul à partir 2000 trs/min et devient un veau sous ce régime, donc on rétrograde.

  • Spark : 111 Nm au régime de 4800 tr/min
  • Stepway : 140 Nm au régime 2250 trs/min, 90% disponible entre 2000 et 4000 trs/min ...

0 à 100 km/h


Net avantage à la Stepway, plus récente, couple maxi disponible à partir de 2000 tr/min, boite courte sur les 3 premiers rapports, pour le 0 à 100 km:h.
La Spark, au quotidien à un moteur plus agréable à utiliser ...
  • Spark : 12,1 secondes
  • Stepway : 11,0 secondes

Voici les premiers résultats en utilisation quotidienne.


STEC-II 1.2 litres 81 cv atmosphérique, injection indirecte.

  • 16.900 km au mélange E85/SP, équivalent à E41, surconsommation +16%, gain indéniable en € de 21% par rapport au SP, mais coûte toujours plus cher qu'un diesel (+6%, 5,4 l/100 de gasoil en €uros)
  • 1.000 km avec un kit en E80, surconsommation +30%, gain de 45% par rapport au SP, gains de 27% sur le PRK d'un moteur diesel (équivalent à 3,75 l/100 de gasoil en €uros).


Tce 90 H4Bt 0,9 litres 90 cv Turbo, injection indirecte.

  • 18200 km au mélange E85/SP équivalent à E60 surconsommation +22%, gain indéniable par rapport au SP, et coûte déjà moins cher qu'un diesel (-9%) du fait que ce moteur accepte E75 (roule à 100% à l'E85 l'hiver mais démarre mal sous -5° Celcius)
  • 10800 km avec un kit en E79 surconsommation +25%, gain de 44% par rapport au SP, gains de 25% sur le PRK d'un moteur diesel (équivalent à 4,10 l/100 de gasoil en €uros).


Place aux chiffres







Il faut plusieurs dizaines de milliers de km pour pouvoir se faire une véritable idée de la consommation.

  • Le type de route influe sur la consommation, autoroute, ville, bouchons (Norme ADAC City, Rural, Motorway)
  • La météo compte au moins autant que le type de roulage (la clim, le chauffage, le vent, ...) 

Selon les calculs théoriques, nous devrions consommer 33% de plus qu'au SP sans éthanol (E0 introuvable en France). J'ai constaté que mon kit "truandait" l'ECU de 20 à 33% en E85 été en observant les consommation de l'ODB.

L'expérience empirique montre une consommation augmentée de 25% environ. Il y a donc des gains quelque part.
Optimisation par l'ECU, le kit ou la force motrice du carburant en lui-même ?

Place à la synthèse fin juillet 2017







1981 : France, le moteur à l'alcool est né à Orléans

Le moteur à l'alcool est né à Orléans


Histoire de l'E85 / Superéthanol du XIXe siècle à nos jours


Ils manquent un peu de culture automobile 😢, la date est 1896 environ


Visages du Centre 02 avril 1981 14min 54s


Gérard PINSON reçoit en studio Eugène QUEMENEUR, délégué régional de l'ANVAR, pour évoquer la présentation à Paris, au salon international de l'innovation "Innova 81" du prototype de moteur à alcool mis au point par Georges AGACHE. Monsieur QUEMENEUR expose les étapes du projet mené depuis 1976, très différent du projet Carburol conduit par le gouvernement. L'entretien est ponctué d'un reportage dans lequel Georges AGACHE, procède, depuis son laboratoire, à une démonstration d'un moteur raccordé aux appareils de mesure. Il explique grâce à un tableau sur chevalet le principe de fonctionnement de son invention. Interview de Jean Paul CHENESSEAU, industriel, espérant commercialiser cette invention aux agriculteurs d'Afrique et du Brésil pour un prix compétitif.Interview de Jean ROCHET, préfet du Centre, souhaitant que la région soit choisie pour une expérience pilote de mise au point d'un carburant méthanol-éthanol élaboré à base de paille et de topinambours.




samedi 22 juillet 2017

1991: Départ raté de l'E85 en France

Histoire récente

Histoire de l'E85 / Superéthanol du XIXe siècle à nos jours


Départ raté en 1991/1992, il a fallut 15 ans pour commercialiser, plutôt discrètement l'E85 en 2007.

Alors qu'il n'y a pratiquement plus de véhicules neufs Flex-Fuel vendus, le nombre des stations services proposant de l'E85 à la vente est proche de 1000 fin 2017, après un palier aux alentours de 700 durant de longues années et un maximum de 450 entre 2007 et 2013.

L'éthanol


JT Haute Normandie soir 20 févr. 1992 01min 52s


La CEE propose de réduire les taxes de 90% sur les bio carburants. L'objectif est de généraliser les bio carburants à la pompe comme déjà dans certains pays comme le Brésil. L'expérience est tentée sur une automobile jetta et pourrait être développée alors que nous produisons des betteraves, qui sont la base de la fabrication de l'éthanol. Interview de Charles REVET, Président de l'association des énergies renouvelables.






1979 : France, crise pétrolière et éhanol

La Première voiture française à alcool : la betterave l'énergie de demain


Histoire de l'E85 / Superéthanol du XIXe siècle à nos jours


Émission
JT FR3 Picardie

Deux ingénieurs du Havre Roger Oswald et Georges Agache travaillent sur un moteur consommant du méthanol ou de l'éthanol. L'un d'entre eux nous présente sa voiture roulant à l'éthanol pur, explique comment cela fonctionne, insistant sur les avantages de cette nouvelle énergie. Visite d'une distillerie fournissant de l'alcool à partir de betteraves.

Merci à Dorchester pour le lien.



jeudi 20 juillet 2017

100000 miles effectués en Chevrolet Tahoe (Non FlexFuel) à l'E85

2009 : démontage de moteur et comparaison entre 160000 km à l'E85 et au Sans-Plomb





J'ai retrouvé la vidéo qui démontrait au début de l'E85 en France l’innocuité de l'E85 pour un moteur.

"The American Coalition for Ethanol" a fait rouler un Chevy Tahoe (modèle 200), sans modification FlexFeul, exclusivement à l'E85 pendant 100,000 miles.
Ensuite, ils ont démonté le moteur pour y jeter un ccoup d'oeil.
Tout à l'air en ordre, ligne de carburant, pompe à essence, etc.
En fait, ils expliquent que quelques pièces semblent en meilleur état que l'équivalent au Sans-Plomb.



Non Flex Tahoe runs 100,000 miles on E85


Sponsorisé par une association de soutien à la filière éthanol, on n'a pas fait plus visuel depuis 2009.
Vous pouvez mettre en route la traduction automatique des sous-titres en français.

dimanche 16 juillet 2017

1899 : déjà le débat Essence / Éthanol

A la veille du XX ème siècle, le débat entre pétrole et éthanol est au plus fort dans la presse automobile


Histoire de l'E85 / Superéthanol du XIXe siècle à nos jours


La vapeur matinale se dissipe, les vains fantômes d'alcools frelatés se dissolvent. Les oiseaux nocturnes s'enfuient devant le radieux Alcool "SOLEIL" Levant de  l'entrepôt d'Ivry. (réclame pour carburant composé d'alcool hydraté à 90° dénaturé)


Illustration - Le Chauffeur 11 janvier 1903


1899 année charnière (Exposition Universelle de Paris)



Vue de l'exposition universelle de Paris -1899

Un peu d'histoire, ça permet de relativiser et d'essayer de dater l'éthanol officiellement.


  • Le mot "automobile" est apparu en 1875
  • Le moteur à 4 temps inventé en 1876
  • La Ford T, premier véhicule FlexFuel, est née en 1908.


Coïncidence ?


Auparavant, les automobiles ressemblaient à des calèches aux grandes roues en bois munies d’un moteur placé sous les sièges et d’une espèce de guidon. ( Histoire de l'automobile )

1899, date de naissance de la première automobile moderne "La Sirène" construite et conçue par Henry Bauchet. Techniquement proche des voitures actuelles avec un moteur sous capot à l’avant, un volant, une caisse et quatre roues métalliques équipées des tout nouveaux pneumatiques inventés en 1891 par Michelin.
Il s'agissait d'un réel prototype de la voiture moderne : moteur de 5 CV à l'avant, deux cylindres en V, refroidissement par air, transmission sans chaîne, boîte de vitesses à pignons baladeurs et prise directe, allumage électrique « Delco »

Recherches historiques lors des longues journées pluvieuses


Je pensais que la naissance du Super-éthanol et des carburants nationaux dataient des années 30. Par hasard, mes recherches qui m'ont menées vers la BNF (Bibliothèque Nationale de France)

Joutes verbales et éditoriales en 1899 et les années suivantes


L'E100 (ou plutôt E90 hydraté dénaturé, l' Alcool Moteur, ancien nom de l'éthanol), en 1899, était au cœur des études et expérimentations scientifiques, avec, comme de nos jours, la fiscalité qui pénalise les énergies alternatives au mépris de l'indépendance nationale.

D'après mes recherches, la comparaison entre les deux carburants aurait commencé en 1896.

En 1899, détracteurs et défenseurs de l'éthanol s'affrontaient déjà sur le plan technique et fiscal et on parlait peu de corrosion, de joints, d'usure de soupapes ... avec même une compétition (critérium) pour prouver l'avantage économique de l'alcool par rapport au pétrole / essence (article de journal ci-dessous)

La chronique "L'Alcool Moteur" continue en 1900 avec succès et est suivi avec attention par les alcoolistes (partisans de l'alcool industriel, hors boisson)

L'alcool-moteur (90° hydraté) , en 1900, est testé en le mélangeant à des additifs, notamment pétroliers et alcool méthylique (benzol/méthanol/essence ...) Première naissance du Superethanol ?


Carburant Alcool moteur Le Soleil - vers 1900
Admirable légende d'époque - Admirez le hibou yankee


Le mélange ternaire d'essence, d'alcool et de benzol a connu son heure de gloire en France au XX ème siècle (cf lien Superetahnol commercialisé dès 1932 en France ) et à permit la naissance du groupe TOTAL avant que le prix de revient de l'essence fossile et la fiscalité ne vienne effacer de la mémoire des Français "le liquide/carburant national"

Vers 1900, il s'agissait plutôt de trouver le carburant idéal en mélangeant l'alcool avec un autre liquide, les essences binaires.

Alcoho-Stellane Apport du benzol dans un carburant à base d'alcool - vers 1900

Alcoho - Stellane 50% Alcool / 50% Benzol - vers 1900


Electrine - moité Alcool 90° moitié Bensol 90%



Journal : La Vie au grand air (Paris. 1898). 1899/04/30.
Article : Critérium L'alcool





Journal : Le Chauffeur. 11/12/1899
Série: Le technologiste
Article : L'alcool moteur


Deux thèmes abordés dans ce récapitulatif des débats de l'année 1899 :


  • La critique des résultats erronés obtenus pour l'alcool, l'essence et le pétrole lampant.
  • Une pétition pour la baisse des taxes sur l'alcool dénaturé.

L'introduction donne le ton, courtoisement, mais fermement.
Sous ce titre, M. G. Aracheqliesne, fort compétent.en la matière, offre à nos lecteurs la primeur d'un article que nous publions avec d'autant plus de plaisir que nous avons toujours considéré la question de l'alcool comme des plus brûlantes.

L'Alcool Moteur : synthèse 1899 - 1


L'Alcool Moteur : synthèse 1899 - 2


L'Alcool Moteur : synthèse 1899 - 3


L'Alcool Moteur : synthèse 1899 - 4


L'Alcool Moteur : synthèse 1899 - 5


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L'Alcool Moteur : synthèse 1899 - 6


L'Alcool Moteur : synthèse 1899 - 7


L'Alcool Moteur : synthèse 1899 - 8

vendredi 14 juillet 2017

Chevrolet Spark : 100% d'E85 "formulation estivale" atteint avec le kit

La Chevrolet Spark (Beat) STEC-II consomme désormais uniquement du Superéthanol / E85.



Montée progressive en teneur en éthanol


Depuis le montage du kit, j'ai mis dans le réservoir minuscule de 35 litres en 809 km :

  • départ avec environ 45% SP95 / 55% en E85 été  => E52.
  • 20 litres d'E85 => E71
  • 23 litres d'E85 => E80
  • 17 litres d'E85 => E85

Rien à signaler durant ce "rodage".

Comportement et consommation


  • Démarrages en un seul coup de clé, pas plus long qu'au SP.
  • 809 km en 10 jours en E78 moyen.
  • Consommation 7,43 l/100, soit +21,3% de consommation. Exactement là où je l'attendais.
  • PRK au 100 km de 3,92 € 
  • L'équivalent à une "gazout" qui consommerait 3,42 L/100

Contrôles des temps d'injection avec Torque Pro


Le kit paraissait s'être calé aux alentours de zéro en E50.
Après quelques kilomètres en E85, quelques relevés.
Le LTFT semble s'être stabilisé vers +14%, soit l'écart nécessaire pour passer de E50 à E85

Le passage du LTFT à 14% à E85 semble cohérent.

voir le précédent article Réglage du kit automatique E85 de la Chevrolet Spark


Chevrolet STEC-II E85 à 100%



mercredi 12 juillet 2017

Brésil : attitude du consommateur à l'égard de l'éthanol

Choix entre Sans-Plomb E25 et Ethanol E100


II n'y a plus de véhicules légers au Brésil qui fonctionnent avec de l'essence pure.


Depuis 1976, le gouvernement a obligé de mélanger l'éthanol anhydre à l'essence en nécessitant seulement un ajustement mineur sur les moteurs à essence..
Depuis 2007, le mélange obligatoire est de 25% d'éthanol anhydre et 75% d'essence ou de mélange E25 .  La limite inférieure a été réduite à 18% en avril 2011 en raison de la récurrence des pénuries d'approvisionnement en éthanol et des prix élevés qui ont lieu entre les saisons de récolte.
À la mi-mars 2015, le gouvernement a augmenté temporairement le mélange d'éthanol dans l'essence ordinaire de 25% à 27%.

On pense, en résumé, que le consommateur choisit l'essence E25 ou l'éthanol E100 en fonction du prix à la pompe et qu'ainsi, le marché se régule. Le prix de l'éthanol doit être inférieur à 70% du prix de l'essence pour être rentable.

Le comportement du consommateur est plus complexe et peut être résumé en 5 facteurs.

Etude difficilement transposable en France, même si on a assisté en 2009 à un retour du consommateur vers l'essence quand la différence de  prix entre l'E85 et le SP95 est devenu inférieure à 30%.

  • Le marché des carburants est toujours dominé par le gasoil favorisé fiscalement.
  • Environ 1000 stations-service sur 11000 distribuent de l'E85.
  • L'offre de véhicules Flex-Fuel est proche de zéro à cause des normes d'homologation européennes au démarrage.
  • Le choix du carburant s'effectue lors de l'achat du véhicule, diesel ou essence
  • Croyances urbaine sur les méfaits de l'E85
  • Réglementation balbutiante pour le montage de kit-moteur.
  • Prix moyen de l'E85 = 50% du prix du SP95-E10 en juin 2017 
  • ...

Le premier facteur  «commodité», comporte 9 éléments et explique 28,85% de la variance.


Ce facteur montre que les individus préfèrent acheter du carburant dont qui augmente l'autonomie . C'est-à-dire qu'ils préfèrent minimiser leurs déplacements vers les stations-service. Le choix du carburant qui minimise la nécessité de revenir à la station d'essence est également évident dans les situations où les individus conduiront plus longtemps, par exemple lorsqu'ils doivent faire de longs voyages en voiture.

Le deuxième facteur renommé «carburant propre» comporte 4 éléments, ce qui explique 15,12% de la variance.


Ce facteur montre les personnes concernées par la durabilité, qui cherchent à se ravitailler à l'éthanol qui est considéré comme un carburant propre. Dans certains cas, les participants optent pour ce carburant propre, simplement parce qu'ils sont contre l'essence. Bien que ce ne soit pas leur préférence, ils pensent que l'éthanol présente d'autres avantages environnementaux.

Le troisième facteur, «économie», comporte 3 éléments, ce qui explique 7,92% de la variance.


Ce facteur montre que les individus cherchent à être rationnels dans leurs choix, en cherchant à obtenir le carburant le plus rentable. Cela montre que les individus calculent pour savoir si le prix de l'essence est de 0,7 fois le prix de l'éthanol. Il s'agit d'un calcul facile que les gens calculent habituellement pour vérifier quel carburant est moins cher.

Le quatrième facteur, «confiance», n'a que 2 éléments, ce qui explique 5,37% de la variance.


Ce facteur représente le montant de confiance que les individus ont dans le type de carburant; Leurs idées sur ce facteur se rapportent à la performance perçue de leurs véhicules.

Le cinquième facteur «croyances et influences» et il a eu 2 éléments, ce qui explique 4,87% de la variance.


Ce facteur comprend le terme «influence» car il montre que d'autres personnes peuvent également s'ingérer dans les processus de consommation de carburant du consommateur. L'information ou d'autres personnes peuvent influencer le choix du type de carburant d'un consommateur.


Factor 1 : convenience
  • I refuel with gasoline, even when it is a bit more expensive because it reduces the number of times I have to refuel.
  • I always refuel with gasoline, so that I do not need to regularly go to the gas station.
  • I choose to fill up with gasoline because it is convenient.
  • Regardless of how much I am going running, I refuel with gasoline.
  • I prefer fuels that last longer, so I can drive over.
  • I always refuel with gasoline, because I am used to this fuel.
  • The time spent going to the gas station, makes me prefer to refuel with gasoline.
  • I like my car a lot, so I use gasoline instead of ethanol.
  • If I will travel by car, I do not want to stop at gas stations along the way, so I refuel with gasoline.

Factor 2 : clean fuel
  • In cities with high levels of pollution, it is crucial to worry about air quality. So I opt to refuel with ethanol.
  • Ethanol is a greener fuel and hence it's my fuel of choice.
  • Even if ethanol is a bit more expensive, I opt for this fuel because it helps the environment.
  • I refuel with ethanol only in gas stations that I trust.

Factor 3 : economics
  • I always do the math: the price of gasoline must be 70% of the variance greater than that of ethanol for me to refuel with ethanol.
  • Based on a head calculation, after knowing the gasoline price, I decide what the best fuel to buy is.
  • When ethanol is cheap, I completely fill the tank with it.

Factor 4 : trust
  • When I do not trust the gas station, I choose gasoline instead of ethanol, because of adulteration risk of ethanol.
  • When I do not trust the gas station, I refuel with ethanol instead of gasoline, because of adulteration risk of gasoline.

Factor 5 : beliefs and influences
  • I refuel with ethanol because it keeps the piston clean and without trouble.
  • If I park my car besides a pump with ethanol only, I do not dumb to refuel with gasoline.
  • I prefer to use ethanol because I think my car runs better with this fuel type.


dimanche 9 juillet 2017

27000 km en TCe 90 à l'E85 - vibrations

27000 km, dont 8600 avec un kit automatique pour le H4Bt/TCe 90 Euro VI de Renault/Dacia.


Content du produit en terme de performance, mais dubitatif sur sa fiabilité et le sérieux du fabricant qui oublie d'envoyer le kit à ces installateurs et qui vend des aimants à placer sur les durites pour faire baisser la consommation.

Petit soucis


J'ai eu, après l'installation, des coupures d'alimentation en électricité du kit dans des conditions non reproductibles. Kit installé à 18200 km

20700 km Après un arrêt de 15/20 minutes à discuter avec un ami qui prenait l'avion à Blagnac dans la voiture par 30°. Contact mis pour écouter la radio. Après le restaurant (1 heure) , impossible de redémarrer ensuite sauf en coupant l'action du kit avec le bouton  ON/OFF.

23600 km Après une immobilisation du véhicule d'une semaine et nettoyage. de l'intérieur par les enfants. Redémarrage impossible sauf en éteignant le kit avec le bouton ON/OFF.

24000 lm Coupure d'injection à 80 km/h au régulateur sur le périphérique d'Angers après traversé le centre-ville aux heures de pointe par 40° lors de la période caniculaire de juin 2017 (Intake Air > 95°) Arrêt sur la Bande d'Arrêt d'Urgence. ON/OFF sur le bouton du kit et redémarrage immédiat. 
Pour ce cas, je ne suis pas sur que ce soit le kit. Peut être le régulateur en roulant à trop bas régime ?

24900 km Coupure injection lors d'un plein. La voiture ne veut plus démarrer.

J'ai l'impression que le kit n'aime pas le mode d'économie d'énergie de la voiture, son coupe-circuit automatique et la fermeture automatique des portes au bout de quelques minutes et que trop de vibrations entraîne des coupures d'alimentation.

J'ai changé le boitier du kit de place et je l'ai coincé entre la batterie et la boîte à air pour qu'il ne vibre plus  ou ne saute plus dans tous les sens.
37400 km sans AUCUNE coupure d(injection (Edit au 16/07/2018), et ça semble tenir.

Sur la photo, on aperçoit le bouton de Marche/arrêt du kit. Son ancien emplacement entre le phare et l'aile avant et le nouvel emplacement contre la batterie.


Bouton Marche/Arrêt - Emplacement entre l'aile et le phare - Nouvel emplacement

Kit dans son nouvel emplacement pour test

samedi 8 juillet 2017

Réglage du kit automatique E85 de la Chevrolet Spark (Beat)

Relevés EML327 d'un kit automatique E85 en train de se régler.



Chevrolet Spark / Beat E85


J'ai monitoré le véhicule entre 45 km et 65 km après le montage du kit avec E50 dans le réservoir.

Démarrage instantané, plus besoin d'un second coup de clé comme auparavant au delà de E40.

45 km après l'installation et l'ajout de 15 litres d'E85 (sur 35 litres maximum) dans le réservoir qui contenait de l' E50 (conformément au protocole d'éthanolage du fabricant du kit) , le lendemain, le kit n'était pas encore complètement réglé car le LTFT était aux alentours de 18,8% et le STFT à -27,3%

Après avoir parcouru 50 km de plus, le LTFT et le STFT se sont stabilisés aux alentours de 0%. J'en ai conclu, que le "rodage" du kit était terminé.

Je me suis amusé à faire quelques accélérations pieds au plancher jusqu'à 6500 tours/min pour tester en Open Loop et WOT.

Aucun trou à l'accélération, pas d'à-coups en E50 et encore mieux après le complément de plein en E85.
L'installation d'un kit a transformé ce moteur à chaud. J'aurais plus de soucis à froid, je pense ...

Le prochain plein sera décisif, on approchera E75/E80 et ça se passera bien.


45 km après montage


65 km après le montage

Kit installé sur S-TEC II de la Chevrolet Spark

Ça y est : le S-TEC II de la Chevrolet Spark (Beat) a enfin son kit !




A 108000 km, Chevrolette achetée d'occasion il y a 1 an dans une concession à 91000 km va pouvoir consommer sans modération de l'E85 et mieux démarrer à froid.

Le prix


Kit Eco-system, monté par l'installateur agréé du fabricant (celui qui vend aussi des aimants ...) + grosse maintenance en plusieurs jours.

2 h de main d'oeuvre facturées à 90 € HT pour le kit et installation du bouton On/Off
+ 250 € HT de kit, 400 € TTC

J'ai profité de l'installation pour changer les bougies et le faisceau, recharger la climatisation qui ne fonctionnait plus, régler les phares, vidange, réparation trappe essence ...

Les galères


Commande par l'intermédiaire de l'installateur agréé la dernière semaine d'avril 2017.

Non livré à l'installateur deux semaines plus tard lors du rendez-vous en même temps que la grande révision de la Spark.
Il parait qu'il y a eu des ponts au mois de mai donc le fournisseur n'a pas traité, en rejetant la faute su la Poste, sauf après moult appels. Comme par hasard deux jours après le 'coup de gueule", le kit arrive chez l'installateur.

Je décale donc le rendez-vous pour faire la révision + montage de kit.
Kit toujours pas reçu le jour de la révision, je laisse donc 2 jours de plus la voiture au garage.
Kit reçu par l'installateur avec 2 semaines de retard, DEFECTUEUX.
Le kit, une fois branché, ne modifie en rien les paramètres d'injection. Facile à vérifier en tournant au ralenti la visse d'enrichissement en carburant ou en coupant le kit avec le bouton On/Off.

Départ en congés un semaine, le soir même, de l'installateur, il n'y est pour rien.

2 semaines après son retour de congés et moult relances, réception du kit avec changement de la carte électronique mais boiter fendu, avec un bout de scotch pour étanchéifier. INCROYABLE.

Nouvel appel au fournisseur + envoi de photos, l'installateur ne voulait pas l'installer pour des éventuels soucis de corrosion, et enfin le fabricant déclare qu'on peut installer le kit et qu'il nous envoie des pièces conforme du boitier.

Prêt gracieux d'un véhicule pour la matinée, et ENFIN, le kit est monté et fonctionne sur la Spark.

Moralité :



  • Toujours passer par un installateur qui prend pour lui les aléa et les retours de produits.
  • Toujours passer par un installateur qui commande exactement les bons connecteurs.
  • Savoir être patient? Plus de 2 mois entre la commande et la réception du véhicule, c'est vraiment trop long, surtout avec un vendeur de mauvaise foi pour les dates d'envoi du kit et le retour de son SAV avec un boitier défoncé.


Sortie de garage


La Spark était en E30 avant d'être kitée. La doc du fabricant de kit préconise un plein avec 50% d'E85 pour effectuer un "rodage" du kit, plutôt un apprentissage des valeurs lambda et des LTFT. Donc direction la station E85 la plus proche pour rajouter 15 litres d'E85 été pour suivre le protocole d'apprentissage même si l'installateur dit que ça ne sert à rien.

Premiers km


Je prend le volant, sans clim, le moteur me parait un peu moins rugueux, difficile ensuite, avec la clim, de ressentir une différence. Je ne fais que 35 km en E50.
Puis je laisse à madame sa voiture pour rouler comme d'habitude. Première impression, elle est plus légère, je traduis "plus souple et puissante".

On verra ce que ça donne en faisant le prochain plein.

Bouton On/Off

Kit quasiment invisible